due gnomi - Patrizia Colaianni

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due gnomi

Fiabe
DUE GNOMI
Un tempo, quando l’Italia era ancora ricoperta da fitti boschi attraversati da limpidi e freschi ruscelli, in un posto che nessun umano aveva mai visto, abitavano gli gnomi. I tronchi d’albero li ospitavano.
Fortunella era una di loro e viveva, con mamma e papà, in una casetta di legno costruita all’interno di un tronco cavo, sulle rive di un ruscelletto.
- Oggi è proprio una splendida giornata, come sempre, – pensò la piccola gnoma sbadigliando e alzandosi svogliatamente dal letto.
- Fortunella alzati in fretta, fai colazione e vai a prendere l’acqua al ruscello per lavare i panni. – La incitò sua madre.
Fortunella era svogliata; le piaceva stare ore a poltrire nel letto caldo, dimenticandosi del mondo fuori e delle faccende domestiche. Lei poteva considerarsi felice, poiché non le mancava niente e aveva dei genitori che le volevano bene ed erano per lei i suoi migliori amici.
Fortunella aveva superato i diciotto anni e non intendeva sposarsi: voleva continuare a vivere con i suoi genitori anche perché, secondo lei, non c’era proprio nessuno che la meritasse.
Siamo sicuri?
In un altro villaggio, al di là del ruscelletto, viveva uno gnomo. Egli aveva circa l’età di Fortunella e si chiamava Sfortunatello. Chissà poi perché lo chiamavano così, visto che era pressappoco fortunato!
Tutte le mattine, dopo colazione, andava a raccogliere legna da ardere per l’inverno e ne trovava sempre tanta, abbastanza da scaldare tutto il villaggio durante i rigidi mesi invernali.
Un giorno Sfortunatello si smarrì. Vagò nel bosco alla ricerca di un riparo. Invece, Fortunella, per aiutare un uccellino che si era perso, non trovò più la strada di casa. Entrambi, smarriti nel fitto bosco, non persero mai la speranza di ritornare. Ad un certo punto apparve loro, in momenti differenti, una fatina dai capelli lilla, Giada.
Era piccina, più piccola di uno gnomo, tanto che per farsi udire dovette posarsi vicino alle loro orecchie.
- Sono la fatina dei boschi, non avere timore di me. So che ti sei smarrita e sei impaurita, ma ora le tue angosce sono finite, perché io t’illuminerò la strada di casa. – disse Giada a Fortunella.
Giada chiese alla gnoma se avesse un desiderio in particolare: lei lo avrebbe esaudito. Fortunella ci pensò un po’. Rispose che le sarebbe piaciuto avere un amico della sua età, con cui condividere la sua sorte, quando i genitori, ormai anziani, non ci sarebbero stati più.
- Non riesco a trovare una persona affidabile, sincera, genuina, con il mio stesso pensiero, tale da essere come un fratello per me – si lamenta Fortunella.
- Sai, ho incontrato per i boschi proprio oggi uno gnomo smarrito e solo; ti farebbe piacere incontrarlo?
- Non saprei. Non lo conosco.
- Penso, invece, che tu l’abbia già conosciuto, quando eri piccola, e lui vorrebbe starti vicina per proteggerti. E’ rimasto colpito dal tuo profondo amore per gli animali e per la Natura.
Fortunella, incuriosita dalle parole di Giada, seguì la strada luminosa per la propria casa e ripensò alle parole della fatina:
- Lo incontrerai a metà del tuo cammino verso la felicità.
Fu così che le strade luminose s’incrociarono improvvisamente ed i due gnomi si trovarono l’uno di fronte all’altro e ammutoliti.
Fortunella lo riconobbe e si ricordò di quando erano piccoli: avevano giocato insieme, bisticciando un po’. Abitavano in due villaggi differenti, divisi dal ruscello.
Ora il rancore passato sembrava sciogliersi con le stelle cadenti, gettate dalla fatina, per illuminare il loro cammino. Adesso vi era un unico sentiero illuminato: quello di Fortunella.
Passò un po’ di tempo e Giada si ripresentò ai due gnomi.
Loro passeggiavano a mani congiunte sulle rive del ruscelletto, che prima li aveva separati, e si volevano bene.
- Sai Giada, ora ho un motivo in più per essere pienamente felice: posso contare sul conforto e la compagnia di Sfortunatello. Lui abita con me. Staremo sempre insieme, poiché ci siamo sposati.
- Cari amici, quando avrete dei problemi, guardate le stelle cadenti: io sarò là nel bosco, dove vi siete smarriti una volta. Se mi verrete a trovare, allevierò le vostre pene…
In realtà, io sono …la FANTASIA.
DEUX GNOMES
Avant, quand l’Italie était encore recouverte de bois épais traversés par de clairs et frais ruisseaux, dans un lieu qu’aucun homme n’avait jamais vu, habitaient les gnomes. Les troncs d’arbre les accueillaient.
Chanceuse en faisait partie et elle habitait, avec sa mère et son père, dans une petite maison en bois construite à l’intérieur d’un arbre creux, sur les rives d’un ruisseau.
-C’est une belle journée, comme toujours, - pensa le petit gnome en baillant et en sortant nonchalamment du lit.
-Chanceuse, lève-toi vite, prends-toi ton petit déjeuner et va prendre l’eau au ruisseau pour la lessive. – L’incita sa mère.  
Chanceuse était paresseuse ; elle aimait paresser au lit chaud pendant des heures, en oubliant le monde extérieur et les travaux ménagers. Elle pouvait être heureuse, car rien ne lui manquait et elle avait des parents qui l’aimait et qui étaient pour elle ses meilleurs amis.    
Chanceuse avait dépassé dix-huit ans et ne souhaitait pas se marier : elle voulait continuer à vivre avec ses parents, aussi parce que, selon elle, personne ne lui méritait.   
C'est vraiment sûr ?
Dans un autre village, au-delà du ruisseau, vivait un gnome. Il avait environ l’âge de Chanceuse et s’appelait Malchanceux. On ne sait pas pour quelle raison il s’appelait comme ça, puisque il était à peu près chanceux !
Chaque matin, après le petit-déjeuner, il allait rassembler du bois de chauffage pour l’hiver et il en trouvait toujours beaucoup, assez pour chauffer tout le village pendant les mois rigoureux d’hiver.
Un jour Malchanceux se perdit. Il erra dans les bois à la recherche d’un abri. Par contre, Chanceuse, pour aider un petit oiseau qui s’était perdu, ne trouva plus le chemin de la maison. Les deux, perdus dans la forêt dense, ne perdirent jamais espoir de retourner. A un certain point, une fée aux cheveux lilas, Giada, leur apparut à des moments différents. Elle était petite, plus petite qu’un gnome, de sorte que pour se faire entendre elle dut se poser près de leur oreilles.  
-Je suis la fée des bois, n’aie pas peur de moi. Je sais que tu t’es perdue et tu es effrayée, mais maintenant tes angoisses sont finies, parce que je vais t’éclairer le chemin vers la maison. – dit Giada à Chanteuse.
Giada demanda au gnome si elle avait un souhait particulier : elle l’aurait exaucé.
Chanceuse y pensa un peu. Elle répondit qu’elle aurait aimé un ami de son âge, avec qui partager son sort, à la mort de ses parents âgés.  
-Je ne peux pas trouver quelqu’un de fiable, honnête, sincère, qui partage mes pensées, un peu comme un frère pour moi – se plaint Chanceuse.
-Tu sais, aujourd’hui j’ai rencontré dans les bois un gnome égaré et seul ; tu aimerais le rencontrer ?
-Je ne sais pas. Je ne le connais pas.
-Je crois au contraire que tu l’as déjà connu, quand tu étais petite, et il voudrait être proche de toi pour te protéger. Il a été impressionné par ton amour profond pour les animaux et la nature.
Chanceuse, intriguée par les mots de Giada, suivit la route lumineuse vers sa maison et repensa aux mots de la fée :
-Tu vas le rencontrer à mi-chemin vers le bonheur.
C’est comme ça que les routes lumineuses se sont soudain croisées et les deux gnomes se trouvèrent face à face et muets.
Chanceuse le reconnut et se souvint de quand ils étaient petits : ils avaient joué ensemble, en se disputant un peu. Ils habitaient dans deux villages différents, séparés par le ruisseau.
La rancune passée semblait désormais fondre avec les étoiles filantes, jetées par la fée pour éclairer leur chemin. Maintenant il y avait un seul chemin éclairé : celui de Chanceuse.
Les temps passa et Giada réapparut aux deux gnomes.
Ils se promenaient en joignant leur mains sur les rives du ruisseau qui les avait séparés et ils s’aimaient.
-Giada, tu sais, maintenant j’ai une raison de plus pour être parfaitement heureuse : je peux compter sur le réconfort et la compagnie de Malchanceux. Il habite avec moi. On sera toujours ensemble, parce que on s’est marié.
-Chers amis, quand vous aurez des problèmes, regardez les étoiles filantes : je serai là dans les bois, où vous vous êtes perdus une fois. Si vous venez me rendre visite, je vais apaiser vos peines…
En fait, je suis… l’IMAGINATION.       
Patrizia Colaianni
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