i campanelli - Patrizia Colaianni

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i campanelli

Fiabe
I CAMPANELLI
C’era una volta un paese, molto lontano, dove viveva una principessa di nome Rosa. I suoi biondi capelli con ciuffetti neri nascondevano un viso roseo sorridente, che ricordava la primavera fiorita. Il suo regno era fatto prevalentemente d’acqua, di fiori e di campanelli speciali.
Tutte le mattine la principessa si recava in giardino a fare colazione e mangiava un campanello di squisita cioccolata. Ne avrebbe voluto offrire anche al mago di corte, Musil, ma lui rifiutava sempre, essendo a dieta.
Musil aveva una rivale che viveva nel regno degli alberi, poco lontano dal paese dei campanelli e si chiamava Magicò. Una sera si avvertì odore di bruciato: il bosco era in fiamme. Era Magicò la colpevole dell’accaduto: stava provando una nuova pozione magica. Musil intervenne per spegnere le fiamme, ma cadde nella trappola tesagli da Magicò. A questo punto avvenne lo scontro fra i due, senza esclusione di colpi. La maga si trasformò in drago - sputa - fuoco, orco, gatto e virus del raffreddore. Il mago contraccambiò i colpi usando la sua magia: spense il fuoco del drago con una pompa; lui non era un bambino e non aveva paura di essere mangiato dall’orco, ma sapeva che questo aveva paura dei topi, così ne fece comparire centocinquanta, i quali, però si spaventarono tutti del gatto.
- Allora, il gatto …vedremo… Faremo comparire un mastino - riflettè Musil.- Al gatto si drizzò tutto il pelo e fuggì veloce come un fulmine, mentre il cane lo rincorse.
La maga si trasformò nel virus del raffreddore. In questo modo potè infiltrarsi, attraverso le vie respiratorie, nel corpo del rivale per provocargli la febbre e farlo smettere con i suoi colpi di magia, diventando lei stessa la vincitrice dello scontro. Magicò ha fatto i conti sbagliati poiché, mentre lei si trasformò in questo e nell’altro, diventando da più grande a più piccola, il mago rimase tale e quale e poté tranquillamente contrattaccare anche questo incantesimo: con un colpo della sua bacchetta magica fece comparire uno spray antiraffreddore da spruzzare nel naso. Il virus uscì dal naso di Musil e cadde tramortito per terra. Al mago sarebbe bastato schiacciarlo con il piede per mettere fine al match, ma non lo fece perché aveva il cuore troppo tenero e permise all’avversaria sconfitta di salvarsi.
- In fondo non stavamo combattendo una crociata! – affermò Musil.
- Grazie – ritornata nelle sue sembianze naturali. – Promise che d’ora in poi l’avrebbe aiutato. - Mi metterai alla prova.
Il mago accettò e la condusse con sé al castello incantato dei campanelli. A Magicò prudevano le mani. Era incapace di starsene tranquilla senza causare guai, d’altra parte era solo un’ospite lì e le era permesso fare di tutto, come se fosse stata a casa propria.
- All'arrembaggio – pensò Magicò. Per prima cosa aveva fame e non avrebbe risparmiato quei gustosi campanelli di cioccolata bianca e nera.
Dopo tre ore, i campanelli del giardino della principessa erano per metà mangiati.
A Magicò venne un forte mal di pancia ed i suoi lamenti fecero svegliare tutta la corte. Nel giro di breve Magicò era all’ospedale, di là dal bosco, dove doveva essere operata d’appendicite per la forte infiammazione provocatale dal cioccolato in eccesso. Rosa consentì a Musil di accompagnare Magicò all’ospedale, poi si accorse che il mago aveva dimenticato la bacchetta magica. Nel tentativo di riconsegnargliela da sola, si perse nel bosco antistante il suo regno.
- Ehi! Lettore che fai? Sei sorpreso, o forse sei spaventato se mi rivolgo direttamente a te per aiutarmi ad uscire dal fitto bosco, dove mi sono persa. E’ la principessa Rosa che ti parla. Ho solo quattro anni e non voglio essere sbranata dai lupi (ammesso che in questo bosco ce ne siano), o mangiata dagli orchi (anche se non ne vedo in giro).
Rispondimi lettore, ti prego…
L’eco delle parole della principessina giunsero dritte al cuore d’Esmeralda, una giovane lettrice di tredici anni.
Ora, caro lettore, se vuoi, puoi completare la fiaba come meglio credi.
BUON DIVERTIMENTO.

LES CLOCHETTES
Il était une fois un pays très loin où vivait une princesse qui s’appelait Rose. Ses cheveux blonds avec de petites mèches noires cachaient un visage rose souriant, qui rappelait le printemps fleuri. Son royaume était fait principalement d’eau, de fleurs et de clochettes spéciales.     
Tous les matins la princesse allait au jardin pour prendre son petit-déjeuner et elle mangeait une clochette d’exquis chocolat.  Elle en aurait voulu donner même au magicien de la cour, Musil, mais il refusait toujours parce qu’il était au régime.  
Musil avait un rival qui vivait dans le royaume des arbres, pas loin du pays des clochettes et il s’appelait Magicò. Un soir ça sentait le brûlé :  le bois était en feu. C’était Magicò, le coupable de l’incident : il essayait une nouvelle potion magique. Musil intervint pour éteindre le feu, mais il tomba dans la piège tendu par Magicò. À ce moment l’affrontement entre les deux se produisit, sans exclusion de coups. La magicienne se transforma en dragon qui crachait du feu, un ogre, un chat et des virus du rhume. Le magicien fit pareil en utilisant sa magie : il éteignit le feu du dragon avec une pompe ; il n’était pas un enfant et il ne craignait pas d’être mangé par l’ogre, mais il savait que l’ogre avait peur des souris, il en fit donc apparaître cent cinquante, qui toutefois prirent peur du chat.     
-Alors, le chat…. On verra… On va faire apparaître un matîn – pensa Musil. – Le chat avait les poils dressés et il s’enfuit, rapide comme l’éclair, alors que le chien le pourchassait. La magicienne se transforma en virus du rhume. Ainsi elle put pénétrer, per les voies respiratoires, dans le corps de son rival pour lui donner de la fièvre et le faire arrêter avec ses coups de magie, en devenant la gagnante du conflit.
Magicò fit mal les calculs parce que, alors qu’elle se transformait, en devenant plus grande ou plus petite, le magicien resta comme avant et il put tranquillement contre-attaquer même ce sort : avec un coup de sa baguette magique, il fit apparaître un spray anti-rhume à vaporiser dans le nez. Le virus sortit du nez de Musil et tomba assommé. Le magicien aurait pu l’écraser pour mettre fin au combat, mais il ne le fit pas parce qu’il avait le cœur trop tendre et il permit à l’adversaire battue de se sauver.   
Après tout, on ne combattait pas une croisade ! – affirma Musil.
-Merci – retournée dans son aspect naturel. – Elle promit qu’à l’avenir elle l’aurait aidé. – Tu me mettras à l’épreuve.
Le magicien accepta et la mena avec lui au château enchanté des clochettes. Les paumes de Magicò lui démangeaient. Elle ne pouvait pas rester tranquille sans causer des problèmes, d’ailleurs elle était juste une invitée et elle était autorisée à faire n’importe quoi, comme si elle avait été chez elle.  
-À l’abordage – pensa Magicò. Tout d’abord elle avait faim et elle n’aurait pas renoncé à celles délicieuses clochettes au chocolat blanc et noir.
Après trois heures, les clochettes du jardin de la princesse étaient à moitié mangées.  Magicò commença à avoir mal au ventre et ses plaintes firent réveiller toute la cour. Magicò alla bientôt à l’hôpital, au-delà du bois, où devait être opérée de l’appendice pour la sérieuse inflammation provoquée par le chocolat en excès. Rose permit à Musil d’emmener Magicò à l’hôpital, puis elle se rendit compte que le magicien avait oublié sa baguette magique. En voulant le lui rendre, elle se perdit dans le bois situé devant son royaume.
-Hé! Lecteur, qu'est-ce que tu fais ? Tu es surpris, ou alors effrayé si je m’adresse directement à toi pour m’aider à sortir du bois dense, où je me suis perdue ? C’est la princesse Rose qui te parle. J’ai seulement quatre ans et je ne veux pas être dévorée par les loups (en supposant qu'il y en ait un dans ce bois), ou mangée par les ogres (même si je n’en vois pas dans le coin). Réponds-moi lecteur, s’il te plaît…
L’écho des mots de la princesse arrivèrent droit au cœur d’Esmeralda, une jeune lectrice de treize ans.    
Maintenant, cher lecteur, si tu veux, tu peux compléter le conte de fées comme bon te semble.
AMUSE-TOI BIEN.
Patrizia Colaianni
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