i campanelli
Fiabe
I
CAMPANELLI
C’era una volta un paese,
molto lontano, dove viveva una principessa di nome Rosa. I suoi biondi capelli
con ciuffetti neri nascondevano un viso roseo sorridente, che ricordava la
primavera fiorita. Il suo regno era fatto prevalentemente d’acqua, di fiori e
di campanelli speciali.
Tutte le mattine la
principessa si recava in giardino a fare colazione e mangiava un campanello di
squisita cioccolata. Ne avrebbe voluto offrire anche al mago di corte, Musil,
ma lui rifiutava sempre, essendo a dieta.
Musil aveva una rivale
che viveva nel regno degli alberi, poco lontano dal paese dei campanelli e si
chiamava Magicò. Una sera si avvertì odore di bruciato: il bosco era in fiamme.
Era Magicò la colpevole dell’accaduto: stava provando una nuova pozione magica.
Musil intervenne per spegnere le fiamme, ma cadde nella trappola tesagli da
Magicò. A questo punto avvenne lo scontro fra i due, senza esclusione di colpi.
La maga si trasformò in drago - sputa - fuoco, orco, gatto e virus del raffreddore.
Il mago contraccambiò i colpi usando la sua magia: spense il fuoco del drago
con una pompa; lui non era un bambino e non aveva paura di essere mangiato
dall’orco, ma sapeva che questo aveva paura dei topi, così ne fece comparire
centocinquanta, i quali, però si spaventarono tutti del gatto.
- Allora, il gatto …vedremo…
Faremo comparire un mastino - riflettè Musil.- Al gatto si drizzò tutto il pelo
e fuggì veloce come un fulmine, mentre il cane lo rincorse.
La maga si trasformò nel
virus del raffreddore. In questo modo potè infiltrarsi, attraverso le vie
respiratorie, nel corpo del rivale per provocargli la febbre e farlo smettere
con i suoi colpi di magia, diventando lei stessa la vincitrice dello scontro. Magicò
ha fatto i conti sbagliati poiché, mentre lei si trasformò in questo e
nell’altro, diventando da più grande a più piccola, il mago rimase tale e quale
e poté tranquillamente contrattaccare anche questo incantesimo: con un colpo
della sua bacchetta magica fece comparire uno spray antiraffreddore da
spruzzare nel naso. Il virus uscì dal naso di Musil e cadde tramortito per
terra. Al mago sarebbe bastato schiacciarlo con il piede per mettere fine al
match, ma non lo fece perché aveva il cuore troppo tenero e permise
all’avversaria sconfitta di salvarsi.
- In fondo non stavamo
combattendo una crociata! – affermò Musil.
- Grazie – ritornata
nelle sue sembianze naturali. – Promise che d’ora in poi l’avrebbe aiutato. - Mi
metterai alla prova.
Il mago accettò e la
condusse con sé al castello incantato dei campanelli. A Magicò prudevano le
mani. Era incapace di starsene tranquilla senza causare guai, d’altra parte era
solo un’ospite lì e le era permesso fare di tutto, come se fosse stata a casa
propria.
- All'arrembaggio – pensò
Magicò. Per prima cosa aveva fame e non avrebbe risparmiato quei gustosi
campanelli di cioccolata bianca e nera.
Dopo tre ore, i
campanelli del giardino della principessa erano per metà mangiati.
A Magicò venne un forte
mal di pancia ed i suoi lamenti fecero svegliare tutta la corte. Nel giro di breve
Magicò era all’ospedale, di là dal bosco, dove doveva essere operata
d’appendicite per la forte infiammazione provocatale dal cioccolato in eccesso.
Rosa consentì a Musil di accompagnare Magicò all’ospedale, poi si accorse che
il mago aveva dimenticato la bacchetta magica. Nel tentativo di riconsegnargliela
da sola, si perse nel bosco antistante il suo regno.
- Ehi! Lettore che fai?
Sei sorpreso, o forse sei spaventato se mi rivolgo direttamente a te per
aiutarmi ad uscire dal fitto bosco, dove mi sono persa. E’ la principessa Rosa
che ti parla. Ho solo quattro anni e non voglio essere sbranata dai lupi
(ammesso che in questo bosco ce ne siano), o mangiata dagli orchi (anche se non
ne vedo in giro).
Rispondimi lettore, ti
prego…
L’eco delle parole della
principessina giunsero dritte al cuore d’Esmeralda, una giovane lettrice di
tredici anni.
Ora, caro lettore, se
vuoi, puoi completare la fiaba come meglio credi.
BUON DIVERTIMENTO.
LES CLOCHETTES
Il était une
fois un pays très loin où vivait une princesse qui s’appelait Rose. Ses cheveux
blonds avec de petites mèches noires cachaient un visage rose souriant, qui
rappelait le printemps fleuri. Son royaume était fait principalement d’eau, de
fleurs et de clochettes spéciales.
Tous les matins
la princesse allait au jardin pour prendre son petit-déjeuner et elle mangeait
une clochette d’exquis chocolat. Elle en
aurait voulu donner même au magicien de la cour, Musil, mais il refusait
toujours parce qu’il était au régime.
Musil avait un
rival qui vivait dans le royaume des arbres, pas loin du pays des clochettes et
il s’appelait Magicò. Un soir ça sentait le brûlé : le bois était en feu. C’était Magicò, le
coupable de l’incident : il essayait une nouvelle potion magique. Musil
intervint pour éteindre le feu, mais il tomba dans la piège tendu par Magicò. À
ce moment l’affrontement entre les deux se produisit, sans exclusion de coups.
La magicienne se transforma en dragon qui crachait du feu, un ogre, un chat et
des virus du rhume. Le magicien fit pareil en utilisant sa magie : il
éteignit le feu du dragon avec une pompe ; il n’était pas un enfant et il
ne craignait pas d’être mangé par l’ogre, mais il savait que l’ogre avait peur
des souris, il en fit donc apparaître cent cinquante, qui toutefois prirent
peur du chat.
-Alors, le
chat…. On verra… On va faire apparaître un matîn – pensa Musil. – Le chat avait
les poils dressés et il s’enfuit, rapide comme l’éclair, alors que le chien le
pourchassait. La magicienne se transforma en virus du rhume. Ainsi elle put
pénétrer, per les voies respiratoires, dans le corps de son rival pour lui donner
de la fièvre et le faire arrêter avec ses coups de magie, en devenant la
gagnante du conflit.
Magicò fit mal
les calculs parce que, alors qu’elle se transformait, en devenant plus grande
ou plus petite, le magicien resta comme avant et il put tranquillement
contre-attaquer même ce sort : avec un coup de sa baguette magique, il fit
apparaître un spray anti-rhume à vaporiser dans le nez. Le virus sortit du nez
de Musil et tomba assommé. Le magicien aurait pu l’écraser pour mettre fin au
combat, mais il ne le fit pas parce qu’il avait le cœur trop tendre et il
permit à l’adversaire battue de se sauver.
Après tout, on ne combattait pas une
croisade ! – affirma Musil.
-Merci – retournée dans son aspect
naturel. – Elle promit qu’à l’avenir elle l’aurait aidé. – Tu me mettras à
l’épreuve.
Le magicien accepta et la mena avec lui
au château enchanté des clochettes. Les paumes de Magicò lui démangeaient. Elle
ne pouvait pas rester tranquille sans causer des problèmes, d’ailleurs elle
était juste une invitée et elle était autorisée à faire n’importe quoi, comme
si elle avait été chez elle.
-À l’abordage – pensa Magicò. Tout
d’abord elle avait faim et elle n’aurait pas renoncé à celles délicieuses
clochettes au chocolat blanc et noir.
Après trois heures, les clochettes du
jardin de la princesse étaient à moitié mangées. Magicò commença à avoir mal au ventre et ses
plaintes firent réveiller toute la cour. Magicò alla bientôt à l’hôpital,
au-delà du bois, où devait être opérée de l’appendice pour la sérieuse inflammation
provoquée par le chocolat en excès. Rose permit à Musil d’emmener Magicò à
l’hôpital, puis elle se rendit compte que le magicien avait oublié sa baguette
magique. En voulant le lui rendre, elle se perdit dans le bois situé devant son
royaume.
-Hé! Lecteur, qu'est-ce que tu fais ?
Tu es surpris, ou alors effrayé si je m’adresse directement à toi pour m’aider
à sortir du bois dense, où je me suis perdue ? C’est la princesse Rose qui
te parle. J’ai seulement quatre ans et je ne veux pas être dévorée par les
loups (en supposant qu'il y en ait un dans ce bois), ou mangée par les ogres
(même si je n’en vois pas dans le coin). Réponds-moi lecteur, s’il te plaît…
L’écho des mots de la princesse
arrivèrent droit au cœur d’Esmeralda, une jeune lectrice de treize ans.
Maintenant,
cher lecteur, si tu veux, tu peux compléter le conte de fées comme bon te
semble.
AMUSE-TOI BIEN.