il libro parlante - Patrizia Colaianni

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il libro parlante

Fiabe
IL LIBRO PARLANTE
Un tempio su un’altissima montagna. Minuscoli folletti azzurri custodiscono un libro parlante. Soltanto i bambini buoni possono conversare con lui ed essere illuminati dalla sua immensa sapienza.
Quando un bambino si distingue per la sua bontà, compiendo degli atti caritatevoli, i folletti scendono dalla montagna e gli propongono di fare conoscenza con il libro parlante. E’ come una tradizione che si rinnova nel tempo.
Una malvagia strega, Alterus, non sopporta la bontà e il bene di tale azione, in quanto è un’accanita sostenitrice del male. Vuole impossessarsi delle conoscenze del libro parlante, per diventare la strega più potente del mondo. Così, tenta di rubare il libro dal tempio. Sulla scopa, lascia la sua gelida grotta e si dirige là.
- Ecco quei microscopici folletti azzurri, assomigliano a tante gocce d’acqua – riflette Alterus. – Li rinchiuderò in una bottiglia.
La strega affronta il capo dei folletti che, con il suo corpo, protegge il libro.
- Togliti di lì. Tanto lo prenderò lo stesso.
Con un colpo di scopa, la strega ha la meglio e sottrae il prezioso oggetto. Durante lo scontro, il folletto ha strappato una pagina del libro: è l’unica speranza per poterlo rimettere al suo posto e continuare la tradizione. Dopo aver liberato i folletti imprigionati nella bottiglia, si dividono in gruppetti per scendere nella vallata sottostante. Devono cercare assolutamente un bambino buono per neutralizzare la cattiveria della strega. Ella, avendo il libro della sapienza, è diventata molto potente e non può essere affrontata da esseri piccoli come loro. I poveri folletti cercano disperatamente in ogni angolo della città, della campagna e della montagna, ma senza successo. Vedono solo bambini capricciosi che non vogliono mangiare la minestra.
- Su, Giorgio mangia la minestrina, te l’ho preparata con tanto amore – dice la mamma al suo bambino.
- Non la voglio! Non mi piace! – risponde il bambino, alzandosi dalla tavola. – Preferisco andare a giocare.
Altri bambini invece fanno i dispetti.
- Guarda quel cane, Tom – dice un bambino al suo amico. – Rincorriamolo, voglio divertirmi a tirargli la coda.
I folletti sono delusi.
- Sarà difficile trovare un bambino buono, ma non impossibile. Noi siamo custodi della bontà e, proprio per questo, non dobbiamo scoraggiarci, ma lottare affinché un giorno anche questi bambini capricciosi e dispettosi imparino ad apprezzare la bontà ed a farsene promotori.
Dopo questo fiducioso discorso del capo dei folletti, si mettono di nuovo alla ricerca. Ad un certo punto, vedono un bambino che sta salvando un cerbiatto da un precipizio. Questa è la persona giusta!
I folletti si presentano e gli chiedono aiuto.
- Non posso venire. La mamma mi ha raccomandato di non andare con persone sconosciute… Voi, però, non mi sembrate cattivi e credo giusta la vostra causa. Va bene, vengo.
Lo trasportano sulla montagna. Il capo gli fa vedere la pagina del libro che ha strappato.
- Entra dentro – dice la pagina. – Ti porterò dal libro.
Paolo si ritrova davanti al libro parlante, in una grotta di ghiaccio.
- Caro libro, ti riporterò sulla montagna per la gioia di tutti. - Il libro non risponde.
- Credi veramente di riuscire a prenderlo? – chiede con voce rauca la strega Alterus. Poi, si diverte con alcuni incantesimi per spaventare il piccolo. Per ultimo, fa apparire dei pipistrelli che lo aggrediscono, ma egli si difende coraggiosamente.
- Non ho paura di te e dei tuoi incantesimi. Voglio il bene di tutti i bambini. Non riuscirai ad impossessarti della sapienza del libro – grida il coraggioso eroe.
La strega, inviperita per non essere riuscita a spaventare Paolo, sviene dalla rabbia. Il piccolo sta per entrare nel libro e tornare sulla montagna. Intanto, vede la grotta che si scioglie. Anche gli abiti della strega si disintegrano, lasciando apparire una bellissima giovane.
Si chiama Mora e uno stregone l’ha trasformata in una strega, per invidia della sua soavità.
Paolo e Mora fanno subito amicizia, ma il bambino si congeda da tutti quanti, poiché deve ritornare dai suoi genitori che sono molto in pena per lui.
Il libro parlante rimane nel tempio della montagna, in custodia dei folletti azzurri. Essi non scorderanno mai l’audacia e la bontà di Paolo e lo ricorderanno per sempre, scrivendo la storia del libro parlante, in segno di riconoscenza.
LE LIVRE PARLANT   
Un temple sur une haute montagne. De petits lutins bleus gardent un livre parlant. Seul les petits enfants sages peuvent lui parler et être éclairés par son immense sagesse.
Quand un enfant se distingue par sa bonté, en accomplissant des actes de bienfaisance, les lutins descendent de la montagne et lui proposent de faire connaissance avec le livre parlant. C'est comme une tradition qui se renouvelle dans le temps.
Une méchante sorcière, Alterus, ne supporte pas la bonté et le bien d’une telle action, car elle est un partisan acharné du mal. Elle veut s’approprier des connaissances du livre parlant, pour devenir la sorcière la plus puissante du monde. Elle essaie donc de voler le livre du temple. Elle quitte sa grotte glaciale et y va, sur son balai.
- Et voilà les microscopiques lutins bleus, ils ressemblent à des gouttes d'eau - pense Alterus. – Je vais les enfermer dans une bouteille.
La sorcière affronte la tête des lutins, qui, avec leurs corps, protègent le livre.
- Tire-toi de là ! je vais le prendre tout de même.
Par un coup de balai, la sorcière prend le dessus et vole le précieux objet. Pendant le combat, le lutin a déchiré une page du livre : c’est la seule chance de le remettre à sa place et de continuer la tradition. Après avoir libéré les lutins enfermés dans la bouteille, ils se divisent en petits groupes pour descendre dans la vallée. Il faut absolument trouver un enfant sage pour neutraliser la méchanceté de la sorcière. Ayant le livre de la sagesse, elle est devenue très puissante et elle ne peut pas être affrontée par de petits êtres comme eux. Les pauvres lutins cherchent désespérément partout dans la ville, dans la campagne et la montagne, mais sans succès. Ils ne voient que des enfants capricieux qui ne veulent pas manger la soupe.
- Allez, George, mange la soupe, je te l’ai préparée avec beaucoup d'amour – dit la mère à son enfant.
- Je n’en veux pas! Je ne l’aime pas! - Répond l'enfant, en se levant de la table. - Je préfère aller jouer.
Par contre, d’autres enfants se taquinent.
- Regarde ce chien, Tom – dit un enfant à son ami. – Courons après lui, je veux m’amuser en tirant sa queue.
Les lutins sont déçus.
- Il sera difficile de trouver un enfant sage, mais pas impossible. Nous sommes les gardiens de la bonté et pour cette raison nous ne devons pas nous décourager, mais nous devons lutter pour qu'un jour ces enfants capricieux et taquins apprennent à apprécier la bonté et en devenir des promoteurs.
Après ce confiant discours du chef des lutins, ils se remettent à la recherche.
À un moment donné, ils voient un enfant qui est en train de sauver un faon d'une falaise. Là, c'est le bon !
Les lutins se présentent et lui demandent de l'aide.
- Je ne peux pas venir. Ma mère m’a recommandé de ne pas aller avec des personnes inconnues ... Cependant, vous n’avez pas l’air d’être méchants et je pense que c’est pour une bonne cause. D’accord, je viens.
Ils l'emmènent sur la montagne. Le chef lui fait voir la page déchirée du livre.
- Viens à l'intérieur – dit la page. - Je vais te conduire dans le livre.
Paul se retrouve devant le livre parlant, dans une grotte de glace.
- Cher livre, je vais te ramener sur la montagne à la joie de tous. - Le livre ne répond pas.
- Tu penses vraiment pouvoir le prendre? – demande avec une voix rauque la sorcière Alterus. Puis, elle s’amuse avec des sorts pour effrayer le petit enfant. Enfin, elle fait apparaître des chauves-souris qui l'attaquent, mais il se défend courageusement.
- Je n'ai pas peur de toi et de tes sorts. Je veux le bien de tous les enfants. Tu ne pourras pas t’approprier de la sagesse du livre - crie le courageux héros.
La sorcière, furieuse pour ne pas être capable d'effrayer Paul, s'évanouit à cause de la colère. L’enfant est en train d'entrer dans le livre et retourner sur la montagne. Pendant ce temps, il voit la grotte qui fond. Même les vêtements de la sorcière se désintègrent, en faisant apparaître une belle jeune femme.
Elle s’appelle Mora et un sorcier l’a transformée en sorcière, par envie de sa suavité.
Paul et Mora deviennent amis tout de suite, mais l'enfant s’en va, car il doit retourner chez ses parents qui s’inquiètent pour lui.
Le livre parlant reste dans le temple de la montagne, sous la garde des lutins bleus.
Ils n'oublieront jamais l’audace et la bonté de Paul et ils se souviendront toujours de lui, en écrivant l'histoire du livre parlant, en signe de reconnaissance.
Patrizia Colaianni
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