il libro parlante
Fiabe
IL
LIBRO PARLANTE
Un tempio su un’altissima
montagna. Minuscoli folletti azzurri custodiscono un libro parlante. Soltanto i
bambini buoni possono conversare con lui ed essere illuminati dalla sua immensa
sapienza.
Quando un bambino si
distingue per la sua bontà, compiendo degli atti caritatevoli, i folletti
scendono dalla montagna e gli propongono di fare conoscenza con il libro
parlante. E’ come una tradizione che si rinnova nel tempo.
Una malvagia strega,
Alterus, non sopporta la bontà e il bene di tale azione, in quanto è
un’accanita sostenitrice del male. Vuole impossessarsi delle conoscenze del
libro parlante, per diventare la strega più potente del mondo. Così, tenta di
rubare il libro dal tempio. Sulla scopa, lascia la sua gelida grotta e si
dirige là.
- Ecco quei microscopici
folletti azzurri, assomigliano a tante gocce d’acqua – riflette Alterus. – Li rinchiuderò
in una bottiglia.
La strega affronta il
capo dei folletti che, con il suo corpo, protegge il libro.
- Togliti di lì. Tanto lo
prenderò lo stesso.
Con un colpo di scopa, la
strega ha la meglio e sottrae il prezioso oggetto. Durante lo scontro, il
folletto ha strappato una pagina del libro: è l’unica speranza per poterlo
rimettere al suo posto e continuare la tradizione. Dopo aver liberato i
folletti imprigionati nella bottiglia, si dividono in gruppetti per scendere
nella vallata sottostante. Devono cercare assolutamente un bambino buono per
neutralizzare la cattiveria della strega. Ella, avendo il libro della sapienza,
è diventata molto potente e non può essere affrontata da esseri piccoli come
loro. I poveri folletti cercano disperatamente in ogni angolo della città,
della campagna e della montagna, ma senza successo. Vedono solo bambini
capricciosi che non vogliono mangiare la minestra.
- Su, Giorgio mangia la
minestrina, te l’ho preparata con tanto amore – dice la mamma al suo bambino.
- Non la voglio! Non mi
piace! – risponde il bambino, alzandosi dalla tavola. – Preferisco andare a
giocare.
Altri bambini invece
fanno i dispetti.
- Guarda quel cane, Tom –
dice un bambino al suo amico. – Rincorriamolo, voglio divertirmi a tirargli la
coda.
I folletti sono delusi.
- Sarà difficile trovare
un bambino buono, ma non impossibile. Noi siamo custodi della bontà e, proprio
per questo, non dobbiamo scoraggiarci, ma lottare affinché un giorno anche
questi bambini capricciosi e dispettosi imparino ad apprezzare la bontà ed a
farsene promotori.
Dopo questo fiducioso discorso
del capo dei folletti, si mettono di nuovo alla ricerca. Ad un certo punto,
vedono un bambino che sta salvando un cerbiatto da un precipizio. Questa è la persona
giusta!
I folletti si presentano
e gli chiedono aiuto.
- Non posso venire. La
mamma mi ha raccomandato di non andare con persone sconosciute… Voi, però, non
mi sembrate cattivi e credo giusta la vostra causa. Va bene, vengo.
Lo trasportano sulla
montagna. Il capo gli fa vedere la pagina del libro che ha strappato.
- Entra dentro – dice la
pagina. – Ti porterò dal libro.
Paolo si ritrova davanti
al libro parlante, in una grotta di ghiaccio.
- Caro libro, ti
riporterò sulla montagna per la gioia di tutti. - Il libro non risponde.
- Credi veramente di
riuscire a prenderlo? – chiede con voce rauca la strega Alterus. Poi, si
diverte con alcuni incantesimi per spaventare il piccolo. Per ultimo, fa
apparire dei pipistrelli che lo aggrediscono, ma egli si difende
coraggiosamente.
- Non ho paura di te e
dei tuoi incantesimi. Voglio il bene di tutti i bambini. Non riuscirai ad
impossessarti della sapienza del libro – grida il coraggioso eroe.
La strega, inviperita per
non essere riuscita a spaventare Paolo, sviene dalla rabbia. Il piccolo sta per
entrare nel libro e tornare sulla montagna. Intanto, vede la grotta che si
scioglie. Anche gli abiti della strega si disintegrano, lasciando apparire una
bellissima giovane.
Si chiama Mora e uno
stregone l’ha trasformata in una strega, per invidia della sua soavità.
Paolo e Mora fanno subito
amicizia, ma il bambino si congeda da tutti quanti, poiché deve ritornare dai
suoi genitori che sono molto in pena per lui.
Il libro parlante rimane
nel tempio della montagna, in custodia dei folletti azzurri. Essi non
scorderanno mai l’audacia e la bontà di Paolo e lo ricorderanno per sempre,
scrivendo la storia del libro parlante, in segno di riconoscenza.
LE LIVRE PARLANT
Un temple sur une haute montagne. De petits lutins bleus
gardent un livre parlant. Seul les petits enfants sages peuvent lui parler et
être éclairés par son immense sagesse.
Quand un enfant se distingue par sa bonté, en accomplissant
des actes de bienfaisance, les lutins descendent de la montagne et lui
proposent de faire connaissance avec le livre parlant. C'est comme une
tradition qui se renouvelle dans le temps.
Une méchante sorcière, Alterus, ne supporte pas la bonté et
le bien d’une telle action, car elle est un partisan acharné du mal. Elle veut
s’approprier des connaissances du livre parlant, pour devenir la sorcière la
plus puissante du monde. Elle essaie donc de voler le livre du temple. Elle
quitte sa grotte glaciale et y va, sur son balai.
- Et voilà les microscopiques lutins bleus, ils ressemblent
à des gouttes d'eau - pense Alterus. – Je vais les enfermer dans une bouteille.
La sorcière affronte la tête des lutins, qui, avec leurs
corps, protègent le livre.
- Tire-toi de là ! je vais le prendre tout de même.
Par un coup de balai, la sorcière prend le dessus et vole le
précieux objet. Pendant le combat, le lutin a déchiré une page du livre :
c’est la seule chance de le remettre à sa place et de continuer la tradition.
Après avoir libéré les lutins enfermés dans la bouteille, ils se divisent en
petits groupes pour descendre dans la vallée. Il faut absolument trouver un
enfant sage pour neutraliser la méchanceté de la sorcière. Ayant le livre de la
sagesse, elle est devenue très puissante et elle ne peut pas être affrontée par
de petits êtres comme eux. Les pauvres lutins cherchent désespérément partout
dans la ville, dans la campagne et la montagne, mais sans succès. Ils ne voient
que des enfants capricieux qui ne veulent pas manger la soupe.
- Allez, George, mange la soupe, je te l’ai préparée avec
beaucoup d'amour – dit la mère à son enfant.
- Je n’en veux pas! Je ne l’aime pas! - Répond l'enfant, en se levant de la table. - Je préfère aller jouer.
- Je n’en veux pas! Je ne l’aime pas! - Répond l'enfant, en se levant de la table. - Je préfère aller jouer.
Par contre, d’autres enfants se taquinent.
- Regarde ce chien, Tom – dit un enfant à son ami. – Courons
après lui, je veux m’amuser en tirant sa queue.
Les lutins sont déçus.
- Il sera difficile de trouver un enfant sage, mais pas
impossible. Nous sommes les gardiens de la bonté et pour cette raison nous ne
devons pas nous décourager, mais nous devons lutter pour qu'un jour ces enfants
capricieux et taquins apprennent à apprécier la bonté et en devenir des
promoteurs.
Après ce confiant discours du chef des lutins, ils se
remettent à la recherche.
À un moment donné, ils voient un enfant qui est en train de
sauver un faon d'une falaise. Là, c'est le bon !
Les lutins se présentent et lui demandent de l'aide.
- Je ne peux pas venir. Ma mère m’a recommandé de ne pas
aller avec des personnes inconnues ... Cependant, vous n’avez pas l’air d’être
méchants et je pense que c’est pour une bonne cause. D’accord, je viens.
Ils l'emmènent sur la montagne. Le chef lui fait voir la
page déchirée du livre.
- Viens à l'intérieur – dit la page. - Je vais te conduire
dans le livre.
Paul se retrouve devant le livre parlant, dans une grotte de
glace.
- Cher livre, je vais te ramener sur la montagne à la joie
de tous. - Le livre ne répond pas.
- Tu penses vraiment pouvoir le prendre? – demande avec une
voix rauque la sorcière Alterus. Puis, elle s’amuse avec des sorts pour
effrayer le petit enfant. Enfin, elle fait apparaître des chauves-souris qui
l'attaquent, mais il se défend courageusement.
- Je n'ai pas peur de toi et de tes sorts. Je veux le bien
de tous les enfants. Tu ne pourras pas t’approprier de la sagesse du livre -
crie le courageux héros.
La sorcière, furieuse pour ne pas être capable d'effrayer
Paul, s'évanouit à cause de la colère. L’enfant est en train d'entrer dans le
livre et retourner sur la montagne. Pendant ce temps, il voit la grotte qui
fond. Même les vêtements de la sorcière se désintègrent, en faisant apparaître
une belle jeune femme.
Elle s’appelle Mora et un sorcier l’a transformée en
sorcière, par envie de sa suavité.
Paul et Mora deviennent amis tout de suite, mais l'enfant
s’en va, car il doit retourner chez ses parents qui s’inquiètent pour lui.
Le livre parlant reste dans le temple de la montagne, sous
la garde des lutins bleus.
Ils n'oublieront jamais l’audace et la bonté de Paul
et ils se souviendront toujours de lui, en écrivant l'histoire du livre
parlant, en signe de reconnaissance.